Mots‐clés : projets complexes, hybridation, changement continu, etc
B5: Concevoir, défendre et mettre en œuvre un projet informatique en proposant une méthodologie adaptée à la structure de l’organisation ; intégrant les contraintes budgétaires, temporelles et stratégiques.
Niveau Hautement spécialisé:
Maîtriser la gestion de projets complexes mixant différentes méthodes de gestion de projet L’expérience du projet Kinaps m’a clairement démontré que la gestion de projet agile, notamment la méthode SCRUM, n’est pas toujours le meilleur choix. J’ai pris connaissance de cette information lors de la préparation de mon LI: Intégration d’appliction basé sur une présentation préparée par Sébastien Gard . Dans cette présentation, j’ai appris que la méthode agile pourrait ne pas être la solution optimale pour les projets d’intégration. Nous avons rencontré des difficultés importantes en essayant de gérer le projet de manière standard (agile). Nous n’avons pas réussi à réaliser les US prévues pour le Sprint. À la fin des sprints suivants, nous n’avons pas été en mesure de fournir de la valeur au client. La méthode en cascade peut être plus adaptée que la gestion agile pour un projet d’intégration informatique pour plusieurs raisons :
Cependant, il est important de noter que le choix entre Waterfall et agile dépend des spécificités du projet, des préférences de l’équipe de gestion de projet, et des conditions de l’environnement de travail. Dans certains cas, une approche hybride, combinant des éléments des deux méthodologies, peut être la plus efficace.
La gestion de projet hybride est une approche qui combine différentes méthodologies de gestion de projet pour créer une méthode adaptée aux besoins spécifiques d’un projet. L’article de Kate Boogaart dans le Wrike explore en détail ce concept, ses avantages, et comment il peut être mis en œuvre. L’avantage que je vois d’utiliser une méthode hybride est une combinaison des forces de différentes méthodologies. La gestion de projet hybride permet de tirer parti des points forts de différentes approches tout en minimisant leurs faiblesses. Par exemple, elle peut combiner la flexibilité et l’adaptabilité de la méthode agile avec la structure et la prévisibilité de l’approche en cascade (Waterfall). J’imagine aussi que cela donne une meilleure adaptabilité aux besoins spécifiques du projet. Chaque projet a ses particularités. Une approche hybride offre la flexibilité nécessaire pour s’adapter à ces spécificités, permettant une gestion plus efficace et sur mesure.
Si je devais mettre en œuvre la gestion de projet hybride, voici comment je procéderais, en utilisant le conditionnel pour refléter une approche hypothétique :
Choix des méthodologies : Je commencerais par sélectionner deux méthodologies qui me semblent les plus adaptées à mon projet. Cette sélection serait basée sur les caractéristiques spécifiques du projet et les objectifs que je cherche à atteindre. Je m’assurerais de choisir des méthodes complémentaires, capables de couvrir différents aspects de la gestion de projet.
Analyse des forces et faiblesses : Ensuite, j’identifierais ce que j’apprécie et ce que j’aime moins dans chaque méthodologie choisie. Cette étape me permettrait de comprendre clairement comment tirer le meilleur parti de chaque approche. Par exemple, si je choisis Agile pour sa flexibilité et Waterfall pour sa structure, je m’efforcerais de comprendre comment ces éléments pourraient être bénéfiques ou limitatifs pour mon projet.
Planification de l’intégration : Je discuterais ensuite de la manière dont je pourrais combiner et utiliser ces méthodologies dans mon projet. Cette étape impliquerait de réfléchir à la façon dont les différentes phases du projet pourraient être gérées en utilisant une combinaison des deux approches. Je planifierais soigneusement où et quand chaque méthodologie serait la plus efficace.
Réévaluation et ajustement : Enfin, je serais prête à ajuster mon approche en fonction de l’évolution du projet et des retours de mon équipe. Je resterais ouverte aux changements et prête à réévaluer les méthodes utilisées pour m’assurer que la gestion du projet reste efficace et pertinente. Cette flexibilité serait essentielle pour tirer le meilleur parti de l’approche hybride.
En adoptant cette méthode, je pourrais bénéficier de la structure et de la prévisibilité de l’approche en cascade tout en exploitant la flexibilité et l’adaptabilité de la méthode agile, adaptant mon style de gestion aux besoins uniques de mon projet.
Cela m’amène aux considérations faites autour de Savoir analyser les nouvelles formes d’organisation pour en évaluer la pertinence pour une équipe donnée.
Si je devais évaluer la pertinence de la gestion de projet hybride pour mon équipe dans le cadre d’un projet d’intégration, je prendrais en compte plusieurs considérations clés :
Compréhension des besoins du projet d’intégration (dans le cas de projet Kinaps) : Je commencerais par analyser en profondeur les spécificités de notre projet d’intégration. Ce type de projet peut souvent présenter des défis uniques, tels que la nécessité de coordonner différents systèmes, processus ou équipes. Une approche hybride pourrait offrir la flexibilité nécessaire pour s’adapter à ces complexités tout en fournissant une structure suffisante pour maintenir le projet sur la bonne voie.
Évaluation des compétences et expériences de mon équipe : Je prendrais en compte les compétences, les expériences et les préférences de mon équipe. Si mon équipe a déjà de l’expérience avec des méthodologies Agile ou Waterfall, cela pourrait influencer la façon dont nous combinons ces approches. Par exemple, si mon équipe est plus à l’aise avec Agile, je pourrais privilégier cette méthode tout en intégrant des éléments clés de Waterfall pour la planification et la structure.
Considération des délais et des livrables du projet : Je réfléchirais à la manière dont les délais et les livrables du projet pourraient être influencés par une approche hybride. Dans un projet d’intégration, où les dépendances et les intégrations peuvent être complexes, une combinaison d’Agile (pour sa réactivité) et de Waterfall (pour sa structure) pourrait être idéale pour gérer efficacement les différentes phases du projet. Ce point est également sensible pour une autre raison. Il s’agit des “nouvelles formes d’organisation” ou du travail à distance. Une grande partie de notre travail se fait en home‐office. Dans une certaine mesure, ce type de travail est naturel pour nous, notre formation ayant eu lieu en grande partie en période de pandémie. Pour s’assurer que la planification est maintenue, il est nécessaire d’établir un calendrier détaillé pour l’obtention des résultats et de le vérifier en permanence pour s’assurer qu’il est respecté.
Planification de la communication et de la collaboration : Une communication claire et une collaboration efficace sont essentielles dans une approche hybride. Je mettrais en place des mécanismes pour assurer une communication fluide entre les membres de l’équipe et les parties prenantes, adaptant les meilleures pratiques des deux méthodologies pour optimiser notre travail d’équipe. Comme par exemple, les réunions quotidiennes et les rétrospectives (Daily Meeting et Rétrospective).
Préparation à l’évolution et à l’adaptation : Enfin, je resterais attentive à la nécessité d’ajuster notre approche en fonction de l’évolution du projet. Je serais prête à réévaluer et à modifier notre stratégie hybride en fonction des retours de l’équipe et des progrès du projet.
En prenant en compte ces considérations, je pourrais déterminer si une approche de gestion de projet hybride est la plus adaptée pour mon équipe dans notre projet d’intégration, en veillant à ce que nous soyons en mesure de répondre efficacement aux défis uniques que présente ce type de projet.
Un autre élément est un article de mon collègue Maxime (LI Maxime : Scrum Master), pour lequel j’ai eu la chance de faire un Feedback. La lecture de cet article m’a permis de mieux comprendre comment analyser les nouvelles formes d’organisation pour évaluer leur pertinence pour une équipe donnée. L’article se concentre sur le rôle et les responsabilités d’un Scrum Master, mettant en lumière l’importance de la communication, la résolution de conflits, et la gestion de projet agile. Il illustre comment un Scrum Master peut influencer positivement l’organisation d’une équipe, en soulignant la nécessité d’une approche flexible et adaptée aux besoins spécifiques de l’équipe, ce qui est essentiel pour évaluer l’adéquation de nouvelles méthodes organisationnelles.
Quoi qu’il en soit, il me semble que la mise en œuvre du projet Kinaps a été un grand test pour nous en matière d’Etre capable d’intégrer le changement continu au sein d’une équipe de développement. La méconnaissance du sujet, de la technologie et des défis que la réalisation de ce projet nous a apportés a fait des changements continus une partie de notre vie quotidienne. Cela nous a amenés à réfléchir au changement de notre mode d’organisation et à décider en fin de compte de procéder à ce changement. Ce qui était, à mon avis, une bonne décision qu’il aurait fallu avoir le courage de prendre plus tôt.
Il en a été autrement avec le projet Hackathon. Nous avons opté pour un mélange de Kanban et de Waterfall, exploitant les avantages de chacun.