Compétences sociales et personnelles
Mots-clés : zone de confort, choix, impact émotionnel, ...
P16: Le courage de faire des choix. Aptitudes à adopter des décisions même lorsque celles‐ci signifient sortir de sa zone de
confort ou peuvent avoir des conséquences difficiles.
Niveau Hautement spécialisé:
- Adopter des choix managériaux difficiles (par ex. en gestion de projet ou
leadership) en anticipant aussi l’impact émotionnel de ses choix et en organisant
l’accompagnement correspondant des équipes et projets concernés.
- Sortir régulièrement de sa zone de confort et gérer/assumer l’impact de ses choix
Sortir régulièrement de sa zone de confort et gérer/assumer l’impact de ses choix
Ce semestre a été l’occasion de sortir constamment de ma zone de confort.
Pour ne citer que deux ou trois éléments :
- Le voyage d’apprentissage : Parfois, je me dis que c’est beau d’étudier à 20 ans, sans charges, sans obligations, sans maison à tenir. J’en ai beaucoup, avec un mari, une maison, trois chiens L’idée d’aller quelque part sans mon mari ne me serait jamais venue à l’esprit. Cette fois‐ci, malheureusement, je n’ai pas eu le choix. Je devais le laisser seul avec toutes nos responsabilités, ce qui était vraiment quelque chose qui me mettait très mal à l’aise.
Chercher des solutions et organiser cette période pendant mon absence m’a été utile. Je savais que j’avais fait tout ce qui était possible pour rendre ces dix jours plus faciles pour ma famille. Je pense maintenant qu’il est utile, à long terme, de connaître les possibilités d’organisation alternative (aide de la famille, recours à des tiers, utilisation d’un hôtel pour chiens).
- Projet d’intégration “Kinaps” : gérer et participer à un projet qui dépassait nos compétences et notre compréhension a été un grand défi. L’organisation prévue n’avait rien à voir avec le résultat. Il s’est avéré que les tâches assignées n’avaient pas de sens, étaient impossibles à réaliser ou n’étaient pas utiles. Les sprints suivants ont échappé à tout contrôle. La méthodologie de gestion de projet existante s’est avérée inadéquate (SCRUM) . À un moment donné, il a fallu prendre la décision de changer, car continuer sur la même voie était une expression d’ignorance. Cette situation a été l’occasion d' Adopter des choix managériaux difficiles (par ex. en gestion de projet ou leadership) en anticipant aussi l’impact émotionnel de ses choix et en organisant l’accompagnement correspondant des équipes et projets concernés. Il a fallu du courage pour décider, au cours du projet, de changer la façon dont il était géré. Après des discussions communes, nous avons décidé que Kanban serait une meilleure solution. J’ai l’impression que SCRUM est souvent le plus adapté pour des projets nécessitant un cadre structuré et des livraisons régulières, tandis que Kanban excelle dans des contextes nécessitant une grande adaptabilité et une gestion continue des priorités, ce qui était notre cas.
- Le stage : Au milieu du semestre, une réunion de recrutement a été organisée sur l’un de nos sites de stage potentiels. Avant de passer les tests, je savais que j’avais des lacunes et que le résultat risquait d’être médiocre, mais le résultat réel était bien en deçà de mes attentes. Le fait d’être confrontée à cette réalité m’a choquée, d’autant plus que le domaine de ce stage coïncidait avec mon choix personnel. Je me suis rendu compte que mes compétences étaient loin d’être suffisantes pour postuler à ce stage. Cette situation s’est produite au milieu du semestre, et j’ai donc eu peu de temps pour réagir. Le semestre lui‐même a été beaucoup plus difficile et exigeant que les semestres précédents. Les projets auxquels nous avons participé concernaient la technologie et des sujets peu familiers (technologie Microsoft Teams, Web 5, identité décentralisée). Le niveau d’incertitude et de stress était déjà élevé, et voilà la nouvelle. Après le choc initial, j’ai dû me ressaisir et prendre des mesures correctives. J’ai envisagé différentes options, j’ai même pensé à un projet supplémentaire dans le thème des données pour compenser le manque à gagner du semestre. En raison d’un manque d’enthousiasme de la part de nos entraîneurs et d’une réflexion sur le temps disponible, j’ai décidé de laisser tomber l’idée. Mes activités se sont concentrées sur d’autres aspects :
- Les sujets AR (SQL et Python).
- Un cours en ligne (w3Schools)
- Des cours individuels privés
- Et finalement, la formation de Jedha : Formation Data pour débutant (75H de contenu).
La formation Jedha
La situation était très inconfortable. La formation au DTA prend déjà beaucoup de temps, d’autant plus que les technologies que nous utilisons sont, comme d’habitude, nouvelles pour moi et demandent beaucoup de temps et d’engagement. Et là, il s’est avéré que je devais en plus consacrer du temps à l’apprentissage de sujets supplémentaires. La journée ne dure que 24 heures, j’ai donc dû déduire du temps de formation au DTA. Cela signifie un risque supplémentaire : ne pas réussir le semestre.
Beaucoup d’éléments auraient pu être mis en péril : AR, qualité et heures des projets, qualité du portfolio. Je dois encore attendre le résultat ; j’aurais certainement pu mieux faire ces éléments si j’avais eu plus de temps.
Mais si je voulais me donner une chance d’obtenir un stage, j’ai dû prendre un risque et investir mon temps dans un objectif qui n’était pas spécifiquement lié à ce semestre.