Mots-clés : intelligence collective, stratégie IT, gouvernance
B1: Analyser les besoins et exigences des métiers en cartographiant les acteurs et actrices ainsi que les processus ; comprenant et intégrant les métiers de la gestion ; s’adaptant aux différentes cultures ; identifiant les risques, notamment économiques, légaux et techniques
Niveau Hautement spécialisé:
Développer de nouvelles idées et être capable d’activer l'intelligence collective Durant ce semestre, j’ai eu l’occasion de pratiquer l’intelligence collective dans plusieurs contextes différents.
Les carrés résultant de l'exercice.
Huston Call
Solliciter l’intelligence collective est profitable, car elle permet de rassembler une diversité de perspectives et d’expériences, enrichissant ainsi le processus de prise de décision et de créativité. En impliquant différents acteurs, on favorise l’émergence de solutions innovantes, car les idées se nourrissent et se développent à travers les interactions et les débats. Cette démarche encourage non seulement une plus grande implication des participants, renforçant ainsi leur engagement et leur motivation, mais elle permet aussi de déceler et de combiner des idées uniques qui pourraient rester inexplorées dans un cadre de réflexion individuel. En fin de compte, l’intelligence collective stimule l’innovation et la résolution de problèmes, en créant un environnement propice au développement et à l’affinement des nouvelles idées.
Par ailleurs, mon collègue Hugo a fait son AR sur ce sujet : AR Hugo: Intelligence collective
Identifier et gérer les risques économiques, légaux et techniques dans les projets réalisés Pour le projet où j’étais la cheffe de projet, j’ai effectué une analyse de risques . Pour préparer cette analyse, je commence par identifier minutieusement tous les risques potentiels associés au projet, en examinant chaque aspect pour ne rien omettre. Je procède ensuite à l’évaluation de la probabilité et de l’impact de chaque risque, en utilisant des techniques d’analyse quantitative et qualitative pour mesurer leur potentiel d’effet sur le projet. Enfin, je développe des stratégies de mitigation adaptées pour chaque risque identifié, en planifiant des actions préventives et des plans de contingence pour réduire au maximum leur impact potentiel sur la réussite du projet.
Matrice de risques pour le projet "Kinaps"
En outre, mon collègue Maxime a fait son AR sur le sujet Sécurité dans l’Internet des objets . Lecture de cet article m'a permis de comprendre les risques et les défis liés à la sécurité dans l'Internet des objets (IdO). Il souligne l'importance de la cryptographie, tant symétrique qu'asymétrique, pour protéger les données transmises par les appareils IdO. L'article met en évidence les difficultés techniques et la nécessité de développer des solutions adaptées, comme la cryptographie légère, pour les dispositifs IdO à ressources limitées. Il aborde aussi la nécessité d'une gestion efficace des clés cryptographiques et les défis de l'intégration sécurisée des technologies IdO, illustrant l'importance de considérer les aspects économiques, légaux et techniques pour sécuriser efficacement les projets IdO.
L'article de Roald vaut également la peine d'être lu : AR Roald: AI Security . La lecture de cet article sur la sécurité de l'IA m'a permis de comprendre les vulnérabilités et les méthodes de protection des systèmes d'intelligence artificielle. Il met l'accent sur différents types d'attaques, comme les injections de commandes et les attaques de manipulation des données d'entraînement. L'article explore également les mesures de sécurité pour protéger l'IA, telles que la validation des données et le contrôle d'accès. Il souligne l'importance d'aborder ces défis pour garantir la sécurité et l'efficacité des systèmes d'IA dans divers contextes.
Aligner la stratégie IT et la stratégie d'entreprise La participation au Projet "Kinaps" a été une occasion pour moi de faire partie de fonctionnement de deux identités : “Institut de recherche” représenté par Zhjan Liu et “Kinaps”. Pour l’acteur principal “Kinaps”, l’intégration avec Moodle et Teams a été un enjeu crucial. À la suite des changements liés au Covid, les entreprises et les écoles permettent de plus en plus de travailler à distance. Ainsi, tous les outils facilitant ce type de fonctionnent peuvent gagner des utilisateurs ou bien disparaître. S’ils ne suivent pas les changements, ils risquent d’être remplacés par d’autres acteurs sur le marché. Pour le “Kinaps”, devenir un outil académique (Moodle) et de travail collaboratif dans l’environnent Teams représente une opportunité de renforcer sa position sur le marché. “Kinaps” a pris un choix dans sa stratégie IT en mandatant “l’Institut de recherches” pour effectuer l’intégration. Bien que “Kinaps” ait ses développeurs, probablement, en raison de contraintes de ressources ou de charge de travail, ils ont décidé d’externaliser cette partie du développement. Avec le temps, j’ai mieux compris pourquoi. Il s’est avéré que l’intégration dans les deux plateformes est une tâche qui prend du temps. Microsoft Team, en particulier, contrairement à beaucoup d’autres technologies, ne dispose pas d’une documentation bien établie. Nous avons appris que l’entreprise cherchait un programmeur familier avec cette technologie en Suisse et qu’elle n’avait trouvé personne. Si Kinaps dispose d’un petit groupe de programmeurs internes, il peut être difficile de les impliquer dans un projet important, mais parallèle à leur vie quotidienne. Je pense donc qu’il était intéressant pour eux d’engager une société externe qui ne craint pas les défis et qui peut trouver de nouvelles solutions.